Préciser le salaire sur vos offres de stage

65% des étudiants souhaitent connaître la rémunération d’un stage au premier coup d'œil. 12% d’entre eux renoncent même à postuler quand elle n’est pas indiquée. 

L’idée n’est pas de vous inviter à rémunérer des stagiaires, mais à mieux l’utiliser quand vous le faites. Ce que nous allons expliquer est donc surtout pertinent pour les stages de plus de 2 mois.

Si vous en êtes conscient, mais que vous ne savez pas comment vous y prendre, cette fiche est faite pour vous ! 💡

Être au point sur sa politique de rémunération

Sans forcément parler d’une grille précise et inflexible, qui est difficile à établir et à respecter pour les entreprises plus modestes, vous devriez pouvoir déterminer quelques règles et objectifs à votre stratégie de rémunération. Consultez vos collaborateurs mais aussi votre compétition, établissez la valeur apportée par la position pour laquelle vous recrutez, tout ça dans un seul but : avoir un chiffre clairement défini en tête.

Comment afficher le montant ? 

Pour un stage, il y a deux options principales : le salaire mensuel brut ou horaire brut, en fonction de ce que vous jugez le plus pertinent. Pour des contrats plus longs, comme pour une alternance, il est conseillé d’indiquer le salaire annuel brut.

Il y a un autre choix à faire : inscrire un montant sec ou une fourchette de salaire ? Une fourchette indique que le salaire est ouvert à une renégociation durant la phase d’entretien. Mais aujourd’hui, les candidats, notamment les plus jeunes, ont tendance à considérer un salaire même fixé comme ouvert à la négociation. Gardez donc en tête une marge que vous êtes prêts à consentir au moment de l’entretien.

Dans tous les cas, il est illégal de proposer un salaire inférieur à celui inscrit sur l’offre d’emploi.

N’oubliez pas non plus que la gratification minimale pour un stage de plus de 2 mois correspond à 15% du plafond horaire  de la sécurité sociale, soit 4,35€/h (en date de juillet 2024).